Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 4.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

aux coefficients,

Quoique (îette expression de n’ait été conclue qu’en supposant un nombre entier positif, cependant on l’étend à une valeur quelconque de Alors est l’ordonnée d’une courbe parabolique dont l’abscisse est et qui passe par les extrémités des ordonnées équidistantes l’intervalle qui les sépare étant ici pris pour unité. Quelle que soit la nature de la courbe que l’on considère, on sait que chacun de ses arcs très-petits peut être pris pour un arc parabolique dont l’ordonnée y est exprimée par une série de puissances successives de l’abscisse, comptée depuis l’origine de l’arc. Les coefficients de ces puissances devant être déterminés de manière que la courbe passe par les extrémités des ordonnées voi\sines on aura évidemment l’expression précédente de En la multipliant par et en l’intégrant depuis jusqu’à on aura

Ce sera l’aire de la courbe comprise entre et L’aire comprise entre l’ordonnée et l’ordonnée sera pareillement

et ainsi de suite. représentant donc l’aire entière comprise entre les ordonnées et on aura

Or on a

On a pareillement