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cette quantité égale à , on aura

et par conséquent

l’inclinaison de l’orbite du dernier satellite à l’équateur d’Uranus sera donc très-petite.

La durée de la révolution sidérale de ce satellite est de ainsi , relativement à Uranus, est égal à ce qui, en supposant

donne

or cette masse de l’avant-dernier satellite, et même une masse supérieure, est très-admissible ; l’orbe du dernier satellite peut donc être retenu dans le plan de l’équateur de la planète par l’action des satellites intérieurs. Quant aux orbes des autres satellites, l’action seule d’Uranus suffit pour les maintenir dans le plan de son équateur ; car, le rapport de à augmentant réciproquement comme la cinquième puissance du rayon de l’orbite, il est, relativement à l’avant-dernier satellite, trente-deux fois plus grand que relativement au dernier, en sorte que l’on a alors

ce qui donne

ainsi est très-petit et insensible.


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