Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 4.djvu/217

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par les nœuds de son équateur avec son orbite, entre ces deux derniers plans. Soit l’angle qu’il forme avec le plan de cet équateur. Nommons, de plus, l’inclinaison de l’orbite du satellite à ce nouveau plan, et l’arc de cette orbite compris entre le nœud ascendant de la même orbite sur ce plan et son nœud ascendant sur l’orbite de Saturne, le premier de ces nœuds étant supposé moins avancé que le second, suivant l’ordre des signes. Enfin, soit la distance du premier de ces nœuds au nœud ascendant de l’équateur de Saturne avec son orbite, supposé plus avancé que le premier en longitude. Cela posé, si l’on fait varier de étant supposé constant, il en résultera pour une valeur égale à Si, étant supposé constant, on fait varier de il en résultera pour une valeur égale à on aura donc, en faisant tout varier à la fois,

En égalant cette valeur à la précédente, on aura

(1)

si l’on ne porte l’approximation que jusqu’à la première puissance de on a

en substituant, dans le second membre de l’équation (1), au lieu de et au lieu de et développant par rapport aux sinus et cosinus de la comparaison de leurs coefficients avec ceux du premier membre donnera les deux équations

(2)

Si l’on nomme l’inclinaison de l’équateur de Saturne à son orbite,