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CHAPITRE XII.
théorie du quatrième satellite[1].

30. Delambre a trouvé, par la discussion de toutes les éclipses observées du quatrième satellite, que son mouvement moyen, par rapport à l’équinoxe terrestre du printemps, est, en cent années juliennes, égal à

Il a trouvé, de plus, que la longitude moyenne de ce satellite, par rapport au même équinoxe, à l’instant du minuit commençant le 1er janvier de 1750 (et c’est ce que j’entendrai dans la suite par l’époque de 1750), était égale à

Soit donc

exprimant ici un nombre d’années juliennes écoulées depuis le commencement de 1750, exprimera la longitude moyenne du quatrième satellite, observée du centre de Jupiter et rapportée à l’équinoxe terrestre du printemps.

Delambre a pareillement trouvé que le périjove de ce satellite avait un mouvement annuel et sidéral de ou de par rapport à l’équinoxe du printemps, et que la longitude moyenne de ce périjove était, en 1750, égale à

  1. Plusieurs nombres de ce Chapitre et des Chapitres suivants sont affectés d’erreurs signalées par M. Airy et corrigées par Bowditch dans l’édition américaine. On trouvera l’indication de ces corrections à la fin du volume.