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touchent les surfaces du corps lumineux et du corps opaque, avec la seule différence que, dans le cas de l’ombre, on doit considérer les intersections des plans qui touchent ces surfaces du même côté, au lieu que, dans le cas de la pénombre, il faut considérer les intersections des plans qui touchent ces surfaces des côtés opposés. Appliquons cette solution à l’ombre de Jupiter.

Supposons d’abord Jupiter et le Soleil sphériques. Soit le demi diamètre du Soleil, celui de Jupiter. Soit la distance des centres de ces deux corps, et fixons au centre du Soleil l’origine des coordonnées. L’équation de la surface du Soleil sera

en sorte qu’ici on aura donc, par ce qui précède, les quatre équations

Les trois premières équations donnent

Les trois dernières donnent

d’où l’on tire

L’équation de la surface de Jupiter est

en sorte qu’ici on aura donc, par ce