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l’équation générale de ces plans, étant des quantités variables d’un plan à l’autre. Nous pouvons appliquer ici les considérations du no 63 du Livre II, relativement aux orbes planétaires considérés comme des ellipses variables. Si l’on fait varier infiniment peu les coordonnées elles pourront encore être censées appartenir au même plan ; ainsi l’on peut différentier l’équation

en regardant comme constants, ce qui donne

En la différenciant ensuite en faisant tout varier, et retranchant la première différentielle de la seconde, on aura

en sorte que, si l’on considère et comme fonctions de on aura

Soit maintenant l’équation à la surface du corps lumineux. Nommons les trois coordonnées de cette surface au point où elle est touchée par le plan. Pour qu’il soit tangent à cette surface, il faut non-seulement que ces coordonnées puissent appartenir à l’équation de cette surface, mais qu’elles puissent encore appartenir à sa différentielle.

Substituant pour sa valeur on aura

Cette dernière équation doit évidemment avoir lieu, quels que soient