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vaut la même distance périhélie que dans la première, on fera varier d’un jour l’instant du passage par le périhélie, en le fixant au 4 septembre, à on trouvera dans cette hypothèse

Au moyen de ces valeurs de réduites en secondes, on formera les équations

d’où l’on tire

et, comme la variation supposée ci-dessus dans l’instant du passage par le périhélie est d’un jour, on aura le véritable instant en retranchant du 5 septembre, un jour multiplié par c’est-à-dire en sorte que le passage par le périhélie a eu lieu le 5 septembre, à temps moyen à Paris. Pareillement, la variation supposée dans la distance périhélie étant en la multipliant par on aura la véritable variation qui, ajoutée à la distance périhélie donnera pour la véritable distance périhélie.

Au moyen de ces données, on trouvera

d’où il est facile de conclure le lieu du nœud ascendant dans et dans l’inclinaison de l’orbite de On aura la distance de la comète au nœud dans la dernière observation, en prenant l’hypoténuse du triangle rectangle dont et sont les côtés, et dans le cas présent d’où l’on tire la distance de la comète au nœud, égale à Sa distance au périhélie étant de le périhélie est moins avancé sur l’orbite que le nœud de en retranchant donc cette quantité du lieu du nœud, on aura, pour le