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par ce point étaient exactement connus, on aurait

mais, comme cela n’arrivera presque jamais, on supposera

On fera ensuite une seconde hypothèse dans laquelle, en conservant le même instant du passage par le périhélie, on fera varier la distance périhélie d’une petite quantité, par exemple de la cinquantième partie de sa valeur, et l’on cherchera dans cette hypothèse les valeurs de et de soient alors

Enfin, on formera une troisième hypothèse dans laquelle, en conservant la même distance périhélie que dans la première, on fera varier d’un jour ou deux l’instant du passage par le périhélie ; on cherchera dans cette nouvelle hypothèse les valeurs de et de soit dans ce cas

Cela posé, si l’on nomme le nombre par lequel on doit multiplier la variation supposée dans la distance périhélie pour avoir la véritable, et le nombre par lequel on doit multiplier la variation supposée dans l’instant du passage par le périhélie pour avoir ce véritable instant, on aura les deux équations[1]

  1. Ces équations sont de la main de Pingré. Voir ci-après sous le no 4 la lettre corrective de Laplaee, où les équations sont écrites exactement.