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3. LAPLACE À CONDORCET[1].

M. de Condorcet m’a remis le Mémoire de M. de Lagrange sur le mouvement des nœuds des planètes.

Ce 15 février 1775.
Laplace.
4. LAPLACE À D’ALEMBERT[2].
À Paris, ce samedi 15 novembre 1777.
Monsieur et très illustre Confrère,

Au lieu d’aller demain vous importuner, comme je me l’étais proposé, j’ai cru plus à propos de vous envoyer l’addition dont nous sommes convenus ; d’ailleurs, je n’aurai plus demain mon Mémoire parce que je dois le remettre ce soir à l’Académie, à M. le Marquis de Condorcet[3]. Après cette phrase : « C’est donc, à proprement parler, à M. d’Alembert qu’il faut rapporter les premières recherches exactes qui aient paru sur cet important objet. Cet illustre auteur s’étant proposé, dans son excellent Ouvrage qui a pour titre : Réflexions sur la cause des vents, de calculer les effets de l’action du Soleil et de la Lune sur notre atmosphère, y détermine d’une manière synthétique ef fort belle les oscillations d’un fluide de peu de profondeur qui recouvre une planète immobile au-dessus de laquelle répond un astre immobile ; il cherche ensuite à déterminer

  1. Folio 8.
  2. Folio 9.
  3. Il s’agit des Recherches sur plusieurs points du système du Monde (Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris, 1772, p. 75 et suiv.) ( ).
    (*) Œuvres de Laplace, T. IX, p. 71.