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étant des constantes arbitraires ; qu’on fasse

jusqu’à ce qu’on parvienne à former qu’on fasse si dans cette expression on change en et réciproquement, on formera et ainsi de suite ; l’intégrale de l’équation (3) sera

le signe ayant lieu si est impair et le signe s’il est pair.

Je suis parvenu, par cette méthode, non seulement à sommer très directement les suites récurrentes, mais de plus une espèce de suites fort générales, dont celles-ci ne sont qu’un cas particulier.

Toutes ces choses sont développées dans un Mémoire que M. de Fouchy m’a promis de faire imprimer au plus tôt[1]. J’aurais bien désiré que vos occupations vous eussent permis d’y jeter un coup

  1. Ce Mémoire a pour litre : Recherches sur le calcul intégral aux différences infiniment petites et aux différences finies ; il a élé inséré dans le Tome IV des Mélanges de Turin : l’illustre géomètre revient sur les énoncés de ces théorèmes à la fin de son Mémoire sur les suites récurro-récurrentes et sur leurs usages dans la Théorie des hasards() (Mémoires de Mathématique et de Physique, présentés à l’Académie royale des Sciences par divers savants et lus dans les assemblées, T. VI, etc. MDCCLXXIV, p. 367-371).
    (*) Œuvres de Laplace, T. VIII, p. 5 et 20 à 24.