et le mouvement de l’astre attirant. » Laplace lui envoie une addition flatteuse à l’adresse des Réflexions sur la cause des vents.
Les quatre pièces suivantes sont conservées à la Bibliothèque Sainte-Geneviève dans les manuscrits de Pingré.
Le manuscrit dont nous extrayons les écrits de Laplace est un in-4o oblong de 11 feuillets : il y a 2 feuillets de garde avant et après, 1 feuillet de garde entre le Mémoire et les Lettres.
Ce Mémoire, qui traite de la méthode pour déterminer les orbites des comètes, à tout l’intérêt d’une première rédaction originale ; on peut s’en convaincre en le comparant avec les pages imprimées dans l’Histoire de l’Académie des Sciences pour 1780 (p. 51 à 66), avec le Chapitre de la Cométographie de Pingré (T. II, p. 324), où la méthode de Laplace est exposée, enfin avec l’édition définitive de la Mécanique céleste[1].
Nous le publions tel qu’il se trouve dans le manuscrit, les Lettres ultérieures ayant pour objet de le rectifier.
En repassant sur les différents Mémoires que j’ai présentés jusqu’ici à l’Académie, j’en ai extrait les remarques suivantes qui sont relatives à un objet dont vous vous êtes occupé dans le troisième Volume des Mémoires de Turin[3], et je prends la liberté de les soumettre à votre examen.