La théorie que j’ai donnée de ces fluides consiste à regarder chacune de leurs molécules comme un petit corps en équilibre dans l’espace, en vertu de toutes les forces qui le sollicitent. Ces forces sont : 1o l’action révulsive de la chaleur des molécules environnant une molécule sur la chaleur propre que cette molécule retient par son attraction ; 2o l’attraction de cette dernière chaleur par les mêmes molécules ; 3o l’attraction qu’elles exercent sur la molécule Je suppose que ces forces révulsives et attractives ne sont sensibles qu’à des distances imperceptibles et qu’à raison de la rareté du fluide la troisième de ces forces est insensible. Cela posé, je trouve, par les lois de l’équilibre des fluides, qu’en désignant par la pression que le fluide exerce contre les parois qui le contiennent, on a
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est une constante dépendant de la force révulsive de la chaleur et qu’il paraît naturel de supposer la même pour tous les gaz ; est le nombre des molécules du fluide contenues dans un espace pris pour unité et que je supposerai être est le calorique contenu dans chaque molécule, et est une constante dépendant de l’attraction de la chaleur par les molécules fluides.
