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Nommons la somme de toutes les molécules du sphéroïde terrestre, divisées par leurs distances au corps attiré. Les forces dont ce corps est animé par l’attraction de ces molécules sont, parallèlement aux axes des des et des comme il résulte du no 11 du second Livre de ma Mécanique céleste[1]. Pour avoir égard à la résistance de l’air, nous pouvons représenter par l’expression de cette résistance ; car la vitesse du corps, relative à l’air considéré comme immobile, étant considérablement plus grande dans le sens de rque dans le sens à r, ainsi qu’on le verra bientôt, l’expression de cette vitesse relative est à très peu près Si l’on fait, pour plus de simplicité, la vitesse relative du corps dans le sens de est et dans le sens de elle est égale à la résistance de l’air sera donc

dans le sens de

dans le sens de

dans le sens des

Nommons le facteur on aura, par le principe des vi-

  1. Œuvres de Laplace, t. I.