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longue période, dont l’argument est le double de la distance angulaire du périgée au nœud de l’orbite de la Lune.


-\mathrm R est, dans ce cas, ce que j’ai nommé dans le no 1 du Livre VII de la Mécanique céleste, et en négligeant, comme on peut le faire ici, les termes dépendant de la parallaxe du Soleil et de l’excentricité de son orbite, on a, par le no 3 du Livre cité,

Je suppose développé dans une suite ordonnée par rapport aux puissances et aux produits de et de et qui, en ne considérant que les termes constants ou dépendant seulement du mouvement tlu Soleil, soit

En négligeant les termes de l’ordre on peut négliger les termes du développement dépendant du moyen mouvement de la Lune, parce que ces termes ne produisent que des termes de l’ordre dans les variations des éléments, comme il sera facile de le voir par l’analyse suivante ; il n’en résulte donc, dans que des quantités de l’ordre En substituant pour le développement précédent, dans les équations différentielles des éléments, et faisant, pour simplifier, et égaux à l’unité, on aura

Je néglige, dans l’expression de le terme dépendant de parce qu’il est de l’ordre par rapport au suivant et parce que l’on peut supposer ici nul. Ces expressions différentielles donnent, en les