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DES PLANÈTES ET DES SATELLITES.
Les temps des révolutions des trois premiers satellites sont
et il est clair que les valeurs de 
sont réciproques à ces temps, d’où il suit que ces valeurs sont entre elles comme les nombres
on aura ainsi
d’où l’on tire
La valeur de 
est comprise entre les deux limites 
et 
dont la première répond à 
et dont la seconde répond à 
or il est aisé de voir que la plus petite valeur dont 
est susceptible répond à 
ainsi le temps 
que l’angle 
doit employer dans le cas que nous discutons ici à parvenir de 
à 
est nécessairement moindre que
et comme 
réduit en décimales de jours, est égal à 
il en résulte que est moindre que 
ou au-dessous de deux ans.
Maintenant, si l’on compare ce résultat aux observations, on verra qu’il leur est entièrement contraire, car les Tables des trois premiers satellites, qui satisfont assez bien aux observations depuis plus d’un siècle, donnent, à toutes les époques, 
peu différent de 
et par conséquent peu considérable. Suivant celles que M. Bailly a insérées à la fin de son Ouvrage sur les satellites de Jupiter, les quantités dont surpassait aux époques de 1671 et 1763, étaient de 
et de 
dans toutes les époques intermédiaires, elles étaient
