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DES PLANÈTES ET DES SATELLITES.

insensibles par rapport à la quantité précédente, à cause de la grandeur des coefficients numériques et qui multiplient ses deux termes. On peut donc supposer que la partie constante de se réduit à cette quantité, et qu’ainsi l’on a

d’où l’on tire, par l’article précédent,

et, par conséquent,

De là il est aisé de conclure, par l’article V,

Soit la fonction qui, dans le second membre de cette équation, multiplie et que l’on désigne par la quantité

on aura

VIII.

L’équation précédente donne la variation correspondante au temps mais elle ne peut servir que pour un intervalle dans lequel est peu considérable ; on peut cependant en tirer la valeur de pour un temps illimité, au moyen de la méthode que j’ai donnée dans la seconde Partie de nos Mémoires pour l’année 1772[1]. Suivant cette méthode, on doit considérer comme une fonction de qui,

  1. Œuvres de Laplace, t. VIII, p. 369 et suiv.