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conque ; en choisissant pour plan fixe celui relativement auquel les constantes des deux dernières des équations de l’article XXI sont nulles, et en observant que ces deux équations deviendront

ces équations donnent les deux suivantes

d’où l’on tire

les nœuds des deux orbites sont, par conséquent, sur la même ligne ; mais le nœud ascendant de l’une d’elles coïncide avec le nœud descendant de l’autre orbite, en sorte que l’inclinaison mutuelle des deux orbites est égale à

La première des équations de l’article XXI donne

en la combinant avec celle-ci

on voit que et sont invariables ; les inclinaisons des plans des deux orbites sur le plan fixe et sur eux-mêmes sont donc constantes, et ces trois plans ont toujours une intersection commune. Il en résulte que la variation moyenne instantanée de cette intersection est toujours la même, puisqu’elle ne peut être qu’une fonction de ces inclinaisons. Cette ligne a donc un mouvement uniforme pendant lequel les orbites conservent la même inclinaison sur le plan fixe.

La position de ce plan est facile à déterminer, puisqu’il ne s’agit que de diviser l’angle de l’inclinaison mutuelle des orbites en deux angles et tels que l’on ait