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La première de ces équations donnera, soit par elle-même et par ses différentielles prises relativement à soit par la comparaison des coefficients des sinus et des cosinus qu’elle renferme, équations différentielles du premier ordre entre et Si cette première équation ne suffisait pas pour cet objet, on aurait, recours aux suivantes.

Lorsque l’on aura ainsi déterminé les valeurs de en fonctions de on les substituera dans et, en y changeant en on aura la valeur de sans arcs de cercle, lorsque cela est possible. Si cette valeur en conservait encore, ce serait une preuve qu’ils existent dans l’intégrale rigoureuse.

XX.

Considérons maintenant un nombre quelconque d’équations différentielles

étant des fonctions de de leurs différentielles jusqu’à l’ordre et de sinus et de cosinus d’angles croissant proportionnellement à la variable dont la différence est supposée constante. Supposons que les intégrales approchées de ces équations soient

étant des fonctions périodiques de et renfermant les arbitraires on aura, comme dans l’article XVIII,

si les arbitraires ne multiplient point l’arc sous le signe des fonctions périodiques. Mais, si cet arc est multiplié par quelques-