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Pour cela, reprenons l’équation

puisque la constante est supposée disparaître de cette expression de on aura l’équation identique

En appliquant à cette équation le raisonnement que nous avons fait sur celle-ci,

on voit que les coefficients des puissances successives de doivent se réduire d’eux-mêmes à zéro. Les fonctions ne renferment qu’autant qu’il est contenu dans en sorte que, pour former les différences partielles il suffit de faire varier dans ces fonctions, ce qui donne

XVIII.

Supposons d’abord que dans les fonctions aucune des arbitraires ne multiplie l’arc sous les signes des sinus et des cosinus ; cet arc ne sera pas produit par les différences partielles En égalant donc à zéro, dans l’équation les coefficients des puissances successives de on aura

Si l’on différentie la première de ces équations fois relativement