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température d’environ du thermomètre de Réaumur. Les trois premières ont été mesurées par M. Bouguer, sous l’équateur, à Portobello, et au petit Goave.

La quatrième a été mesurée au Cap de Bonne-Espérance par M. l’abbé de la Caille.

La cinquième a été mesurée à Rome par les PP. Jacquer et Sueur.

La sixième a été mesurée à Vienne par le P. Liesganig.

La septième a été mesurée à Paris par M. Bouguer.

La huitième a été conclue de la précédente, en supposant, avec M. de Maupertuis, que le pendule à secondes de Paris, transporté à Londres, fait oscillations de plus dans un jour.

La neuvième, la dixième et la onzième ont été observées par M. Grischow à Arensbourg, à Pernavia et à Pétersbourg (Nouveaux Mémoires de Pétersbourg, Tome VII). Cet habile observateur a mesuré directement la longueur du pendule à secondes à Arensbourg, et j’en ai conclu celles de Pernavia et de Pétersbourg, d’après les différences qu’il a observées dans le nombre des oscillations du même pendule dans ces trois lieux.

La douzième longueur est celle de Pello. Je l’ai conclue de celle de Paris et de l’observation de M. de Maupertuis, suivant laquelle le pendule à secondes de Paris, transporté à Pello, fait oscillations de plus par jour.

Enfin la treizième a été conclue de celle de Pétersbourg et de l’observation de M. Mallet qui, par la comparaison des oscillations d’un même pendule à Ponoi et à Pétersbourg, a trouvé pour l’excès du pendule à secondes de Ponoi sur celui de Pétersbourg (Nouveaux Mémoires de Pétersbourg, Tome XIV, IIe Partie).

Représentons maintenant par la longueur du pendule à secondes, étant, comme dans l’article IX, le carré du sinus de la latitude ; on formera les équations suivantes :