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5o Le degré de France, par de latitude, que M. l’abbé de la Caille, dans nos Mémoires de 1758, a fixé à toises.

6o Le degré de Vienne, par de latitude, et que le P. Liesganig a trouvé de toises.

7o Le degré de Paris, de de latitude, et que, après plusieurs vérifications, on a fixé enfin à

8o Le degré de Hollande, par de latitude, mesuré primitivement par Snellius, et ensuite rectifié par MM. de Cassini, qui l’ont fixé à toises. La grandeur de ce degré vient d’être confirmée par les nouvelles mesures que l’on a faites en Angleterre, et avec lesquelles elle est à fort peu près d’accord.

9o Le degré de Laponie, que je fixe à toises, M. de Maupertuis l’a trouvé de toises ; mais il faut en retrancher toises, à cause de la réfraction qu’il avait négligée. J’en retranche encore toises, en prenant un milieu entre les résultats des douze suites de triangles, d’où l’on peut conclure la grandeur de ce degré, ce qui la réduit à toises.

On pourrait joindre à ces degrés tous ceux que l’on a mesurés depuis Dunkerque jusqu’à Perpignan ; mais il suffit, dans la suite des degrés mesurés en France, d’en considérer, comme nous l’avons fait, deux placés vers les extrêmes. Je ne considère point ici le degré de Turin, ni celui de Hongrie, parce que l’un et l’autre laissent une grande incertitude dans les mesures. Voici maintenant une Table des neuf degrés précédents, disposés suivant l’ordre des latitudes, en observant que ces latitudes correspondent au milieu de chaque degré :