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THÉORIE DES SATELLITES DE JUPITER.

satellites sur n’en produit point de semblables, en ayant même égard au rapport qui existe entre les moyens mouvements des trois premiers satellites, et dont nous avons parlé dans l’article V. En ne considérant donc que les termes affectés du double signe intégral et qui dépendent de l’angle et en négligeant les carrés des excentricités des orbites, l’équation (2) de l’article II donnera

Il est facile d’en conclure la partie de qui dépend du même angle. Pour cela nous observerons que si l’on réunit les deux valeurs de et de qui résultent de la formule (2) de l’article II, si l’on n’a égard qu’aux termes qui renferment de doubles intégrales et que l’on néglige les carrés des excentricités des orbites, on aura

étant ce que devient relativement au second satellite et la caractéristique différentielle se rapportant aux seules coordonnées de ce satellite.

Si dans l’expression de de l’article I on n’a égard qu’à l’action de Jupiter et du satellite on aura, en négligeant le produit de par et ses différences partielles,

or, on a, à très peu près,

partant