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THÉORIE DES SATELLITES DE JUPITER.

et assujettie à l’équation aux différences partielles

(Mémoires de l’Académie pour l’année 1783, p. 28) [1]. On aura ensuite

étant le rapport de la force centrifuge à l’attraction de Jupiter sur l’équateur de cette planète (Mémoires de l’Académie pour l’année 1782, p. 153 et 181) [2], partant

Cette valeur de se réduit à fort peu près à son premier terme, si est un peu considérable relativement au rayon du sphéroïde de Jupiter. D’ailleurs, si cette planète est un ellipsoïde de révolution, comme il est naturel de le supposer, on a ce qui rend exacte la réduction de à son premier terme ; on peut donc, même relativement au premier satellite, supposer

La fonction se réduit par les conditions de l’équilibre à cette forme

(Mémoires de l’Académie pour l’année 1783, p. 30) [3]. Si Jupiter est un solide de révolution, est nul ; mais, dans les cas où cette quantité serait comparable à il est facile de s’assurer que son influence sur les mouvements des satellites de Jupiter est insensible, à cause de la

  1. Ci-dessus, p. 13.
  2. Œuvres de Laplace, t. X, p. 382 et 407.
  3. Ci-dessus, p. 16.