Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 11.djvu/292

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
278
MÉMOIRE SUR LA THÉORIE

L’intégration n’étant relative qu’aux variables il est clair que l’on aura

Mais il est facile de s’assurer, par la différentiation, que l’on a

on aura donc pareillement

(1)

Cette équation, rapportée à d’autres coordonnées, est la base de la théorie que j’ai présentée dans nos Mémoires de 1782 sur les attractions des sphéroïdes et sur la figure des planètes.

Lorsque le sphéroïde est un solide de révolution, l’équation (1) peut se réduire à deux variables. En effet, si l’on suppose

ou, ce qui revient au même,

et que l’on substitue cette valeur de dans il deviendra fonction de et mais, si l’on conçoit que l’axe des est l’axe même de révolution du sphéroïde, il est clair, par la nature du solide de révolution, que la distance du point attiré à l’axe des restant la même, ainsi que sa distance à l’origine de la valeur de doit rester la même ; doit donc alors être fonction de et de sans et il ne renferme les variables et qu’autant qu’elles sont contenues dans On aura donc

d’où l’on tire