Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 11.djvu/272

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
258
SUR L’ÉQUATION SÉCULAIRE DE LA LUNE.

sont pas multipliées par le temps on aura

ϐ et étant deux constantes arbitraires.

On peut mettre cette expression de sous cette forme

mais, étant la latitude de la Lune au-dessus du plan fixe, on a, par ce qui précède,

On aura donc

ce qui donne

étant le carré de l’inclinaison respective des orbites du Soleil et de la Lune, on voit que cette inclinaison est constante. La position de l’écliptique varie sans cesse, en vertu des actions des planètes, et son obliquité sur l’équateur a toujours diminué depuis les observations les plus anciennes jusqu’à nos jours ; mais l’action du Soleil ramène l’orbite lunaire à la même inclinaison sur le plan de l’écliptique, en sorte que les plus grandes et les plus petites déclinaisons de la Lune sont assujetties aux mêmes variations que celles du Soleil.

Il suit de l’analyse précédente que la partie

du terme