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SUR L’ÉQUATION SÉCULAIRE DE LA LUNE.

étant une constante arbitraire qui, comme l’on sait, est le demi grand axe de l’ellipse que la Lune décrirait sans la force perturbatrice du Soleil.

En ajoutant l’intégrale précédente à la somme des équations (A) multipliées respectivement par on aura l’équation différentielle

mais on a

partant

Si l’on intègre cette équation dans la supposition de on aura la valeur de relative au mouvement elliptique de la Lune. Soit la partie de due à l’action du Soleil ; en substituant au lieu de dans l’équation précédente, étant ici la partie du rayon vecteur relative au mouvement elliptique, on aura, en négligeant le carré des forces perturbatrices,

(B)

La somme des trois équations différentielles (A), multipliées respectivement par donne

Soit l’angle infiniment petit intercepté entre les deux rayons et on aura

partant