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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

influence sur le mouvement de Saturne, se rétablissent à fort peu près dans l’intervalle de deux révolutions de cette planète, en sorte qu’elles ne produisent aucun effet sensible sur la détermination précédente de son mouvement sidéral.


XLV.

Les éléments que nous venons de trouver, substitués dans les formules de l’article XL, donneront, à fort peu près, le lieu de Saturne pour un instant quelconque ; mais, dans le calcul des observations modernes, il sera plus simple de faire usage des formules suivantes.

On déterminera le moyen mouvement sidéral de Saturne depuis 1730 en supposant ce mouvement de dans l’intervalle de trois cent soixante-cinq jours ; en ajoutant ensuite à ce mouvement on aura la valeur de relative à l’instant pour lequel on calcule.

On déterminera pareillement le moyen mouvement sidéral de Jupiter, depuis 1750, en supposant ce mouvement de dans l’intervalle de trois cent soixante-cinq jours ; en ajoutant ensuite à ce mouvement on aura la valeur de relative à l’instant proposé.

On pourra, dans la détermination de ces angles, faire usage des Tables de Halley, de cette manière. Soit le nombre des années juliennes écoulées depuis 1750 jusqu’à l’instant pour lequel on calcule ; on déterminera, par ces Tables, la longitude de Saturne relative à cet instant, et, en lui ajoutant on aura la valeur de On déterminera pareillement, par ces Tables, la longitude de Jupiter relative au même instant, et, en lui ajoutant on aura

On retranchera de la quantité

soit la différence.