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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

mais on a, parce qui précède,

en négligeant donc la masse de la Terre, vis-à-vis de la masse de Saturne, on aura

Les observations donnent le moyen mouvement sidéral de la Terre dans l’intervalle de jours égal à partant

d’où l’on tire

et, comme le moyen mouvement sidéral de Saturne, dont nous venons de faire usage, diffère très peu de la vérité, cette valeur de à toute la précision que l’on peut désirer.

XLI.

Il nous reste présentement à considérer le mouvement de Saturne en latitude. Pour cela, il faut reprendre la valeur de de l’article XI, en y changeant en et dans et réciproquement. Les arcs de cercle que renferme l’expression de étant dus aux variations séculaires du plan de l’orbite, il est clair que, pour y avoir égard, il suffit de faire varier la position des nœuds et l’inclinaison de l’orbite de Saturne, suivant les formules de l’article XXXI. Quant aux autres termes de l’expression de il est aisé de voir que le plus considérable est celui qui dépend de l’angle à cause de la petitesse de son diviseur ; or, en calculant ce terme, on trouve qu’il n’excède pas on peut donc le négliger. On trouve pareillement que la partie de qui dépend de l’angle et dont nous avons donné l’expression