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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.
Éléments de Jupiter et de Saturne au commencement de 1750.
Quant à la masse ni de Saturne, j’adopterai celle que M. de la Grange a donnée dans les Mémoires de Berlin de 1782, page 186 ; en discutant avec soin les observations des satellites de cette planète, cet illustre géomètre a trouvé qu’il fallait un peu diminuer la masse de Saturne, déterminée par Newton, et ce qui ajoute à la probabilité de son résultat, c’est qu’il rapproche de l’observation, d’environ jours, le calcul des perturbations de la comète de 1739 ; il réduit à jours la différence de jours que M. Clairaut a trouvée entre l’instant calculé et l’instant observé du passage de cette comète par son périhélie en 1769. En prenant donc pour unité la masse du Soleil, je supposerai
Relativement à Jupiter,
Le moyen mouvement sidéral de Jupiter, dans l’intervalle de jours, est égal à