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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

comme l’on sait, à l’unité, il en résulte dans l’expression de la longitude le terme Ce terme est très important à considérer, en ce qu’il exprimerait l’équation séculaire de la planète si renfermait un terme constant tel que et, dans ce cas, l’équation séculaire serait exactement égale à

XXII.

On peut parvenir très simplement au même résultat par la considération de l’équation de l’article IV ; en effet, si l’on néglige les quantités périodiques de l’intégrale cette équation deviendra

mais, si l’on considère après le temps l’orbite de comme une ellipse dont le demi grand axe est on aura, après ce temps,

En comparant donc cette équation à la précédente, on aura

d’où l’on tire, en négligeant vis-à-vis de l’unité et le carré de

Maintenant, si l’on nomme la variation de correspondante à l’équation donnera partant

or le moyen mouvement de étant égal à l’équation séculaire de ce mouvement est cette équation sera donc égale à ce qui est conforme à ce qui précède.

La recherche des équations séculaires se réduit ainsi à voir si