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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

est aisé de voir que l’on a

ce qui donne, en substituant, au lieu de leurs valeurs précédentes

d’où il suit que, dans tous les changements qu’éprouve la position des orbites, leur inclinaison respective est constante.

Si l’on nomme \delta\theta, les variations des inclinaisons et des nœuds, correspondantes à on trouvera, comme dans l’article XVIII,

Soient les variations annuelles de à l’époque où l’on fixe l’origine des i, et ces mêmes variations mille ans avant cette époque, on aura

et ces valeurs pourront s’étendre à plus de deux mille ans auparavant et à mille ou douze cents ans après l’époque choisie.