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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

tions suivantes :

elles n’équivaudront, par conséquent, qu’à deux arbitraires ; mais, en y joignant les deux constantes ϐ et ϐ’, on aura les quatre arbitraires que doivent renfermer les expressions de On déterminera facilement ces constantes au moyen des excentricités et des orbites et des longitudes et de leurs aphélies à une époque donnée, en observant que

On aura ensuite les excentricités et la position des aphélies pour un temps quelconque, au moyen des formules

XVIII.

Il est beaucoup plus simple, pour les usages astronomiques, de considérer les variations différentielles des excentricités et de la position des aphélies. Pour cela, nommons et les variations correspondantes à et les expressions finies de et de donneront

d’où l’on tire

mais on a, par les articles précédents,