Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 11.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
121
THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

position des nœuds de l’orbite de relativement au plan de l’orbite primitive de Si l’on fait ensuite

l’équation (7) deviendra celle-ci

que l’on peut mettre sous cette forme différentielle

est à très peu près la latitude de au-dessus du plan de l’orbite primitive ; mais si, au lieu de ce plan, on prend pour celui des et des un autre plan quelconque qui lui soit très peu incliné, il est visible que sera encore ce qu’il faut ajouter à la latitude de calculée dans l’hypothèse où le mouvement de cette planète aurait lieu sur le plan de son orbite primitive. Maintenant, et étant à fort peu près les tangentes des latitudes de et de au-dessus du plan fixe, dans le cas des orbites invariables, on peut supposer

étant des constantes qui dépendent de la position des nœuds et de l’inclinaison des orbites et qui sont telles que, en nommant et les tangentes de ces inclinaisons et les longitudes des nœuds, on a

Il est facile d’ailleurs de s’assurer que l’on a