Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 11.djvu/129

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
115
THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

Maintenant on a, par la théorie des suites,

en ayant soin de changer, dans le second membre de cette équation, en en dans et dans l’expression étant ce que devient dans ces suppositions, en sorte que l’on a

Supposons que, en développant cette fonction dans une suite ordonnée par rapport aux cosinus de l’angle et de ses multiples, on ait

On pourra mettre cette expression sous la forme suivante :

dans laquelle est le signe intégral des différences finies qui, dans ce cas, se rapporte à la variable et qui embrasse toutes ses valeurs entières, depuis jusqu’à On doit observer que est égal à et qu’il suffit, par conséquent, de connaître les valeurs de relatives à positif.

Il est visible, par la nature de que l’on a

de plus, cette quantité étant une fonction homogène en et de la dimension on a