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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

nètes, les quatre équations suivantes :

(C)

Ainsi, en supposant que, par l’action mutuelle des deux planètes, les éléments subissent des variations très sensibles dans la suite des siècles, ces éléments doivent toujours satisfaire aux quatre équations précédentes, dans lesquelles les constantes sont invariables.

Dans le cas où le système renfermerait encore les planètes il est aisé de voir que ces équations subsisteraient toujours en ajoutant à leurs seconds membres des termes semblables à ceux qu’ils renferment et relatifs à chaque nouvelle planète.

IV.

Reprenons les équations (A) de l’article I. Si l’on multiplie la première par la seconde par la troisième par et qu’on les ajoute ; si l’on fait ensuite

on aura

la caractéristique différentielle ne se rapportant qu’aux coordonnées de la planète On aura donc, en intégrant,