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PREMIÈRE PARTIE. — LIVRE I.

Mais, dans ce nouvel instant, les vitesses dont le mobile est animé parallèlement aux coordonnées sont évidemment

les forces

doivent donc être détruites, en sorte que le mobile M, en vertu de ces forces seules, serait en équilibre. Ainsi, en désignant par les variations quelconques des trois coordonnées variations qu’il ne faut pas confondre avec les différences qui expriment les espaces que le mobile décrit parallèlement aux coordonnées durant l’instant l’équation () du n° 3 deviendra

(f)

Si le point est libre, on égalera séparément à zéro les coefficients de et et l’on aura, en supposant constant l’élément du temps, les trois équations différentielles

.

Si le point M n’est pas libre, en sorte qu’il soit assujetti à se mouvoir sur une surface ou sur une ligne courbe, on éliminera de l’équation (), au moyen des équations à la surface ou à la courbe, autant de variations qu’il y aura d’équations, et l’on égalera séparément à zéro les coefficients des variations restantes.

8. On peut supposer dans l’équation () les variations égales aux différentielles puisque ces différentielles sont nécessairement assujetties aux conditions du mouvement du mobile M. En faisant cette supposition, et en intégrant ensuite l’équation (), on aura