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Les valeurs de ne sont pas les mêmes dans les deux ellipses ; elles sont augmentées, dans le cas de l’ellipse variable, des quantités dues aux forces perturbatrices. On voit ainsi que les deux fonctions et ne différent qu’en ce que, dans la seconde, les paramètres croissent de et les valeurs de relatives à l’ellipse invariable, y sont augmentées des quantités dues aux forces perturbatrices. On formera donc en différentiant dans la supposition de constants, et de variables, pourvu que, dans cette différentielle, on substitue pour les parties de leurs valeurs uniquement dues aux forces perturbatrices. Maintenant, si dans la fonction on substitue, au lieu de leurs valeurs relatives au mouvement elliptique, on aura une fonction de qui, dans le cas de l’ellipse invariable, est nulle ; cette fonction est donc encore nulle dans le cas de l’ellipse variable. On a évidemment, dans ce dernier cas, puisque cette équation est la différentielle de l’équation en en retranchant l’équation on aura Ainsi l’on peut, dans ce cas, différentier l’équation en n’y faisant varier que pourvu que l’on substitue, pour les parties de leurs valeurs relatives aux forces perturbatrices. Ces résultats sont exactement les mêmes que ceux auxquels nous sommes parvenus dans le no 45, par des considérations purement analytiques ; mais, vu leur importance, nous avons cru devoir les déduire ici de la considération du mouvement elliptique. Cela posé,

64. Reprenons les équations (P) du no 46,

(P)