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CHAPITRE X.


L’âme spirituelle doit commander à l’âme sensitive.

Si l’homme conserve l’unité, elles pourront rester indissolubles.

S’il dompte sa force vitale et la rend extrêmement souple, il pourra être comme un nouveau-né.

S’il se délivre des lumières de l’intelligence, il pourra être exempt de toute infirmité (morale).

S’il chérit le peuple et procure la paix au royaume, il pourra pratiquer le non-agir.

S’il laisse les portes du ciel s’ouvrir et se fermer, il pourra être comme la femelle (c’est-à-dire rester au repos).