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V XXIV LÉGENDE FÀBULEUSE U

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tchongfa-sse 1 ; du temps des trois derniers Huang, il eut le nom de yw K in-lciue-ti-kiun, (le Prince de- la-porte-d’or) ; dutemps de l’empereur F 0-hi, on Yappelait Y0ÃIioa-tseui(le4 Fils de la fleur Yo) ; du temps de Chin, -nong, Khieou-ling-Là0—tsè1i (Lao-tseu neuf fois divin) ; du temps i, ’de Tcho-yong, Kouang-cheou-tseu (le Docteur doué d’une grande lon : gévilé) ; du temps de l’empereur Hoang-ti, Kqpuzng-tching-tseu ; du temps de l’empereur Tchou, en-y0, Tchi-tsing-tseu ; du temps de l’empereur Ti-ko, ·Lo-thou-tseu ; du temps de l’empereur Yao, Wou-tch’ingî

  • tseu ; du temps de Chun, Ywcheou-tseu ; du temps de Yu, de la dy>

À nastie de Hia, Tching-hing-tseu ; du temps de Tch’ing-tlw, ng, de la dynastie de Yn, S i-tse »tseu, · du temps de l’empereur VVen-wang ; Wen-it sien-sing. Suivant un auteur, il était gardien des archives. Dl’autres rapportent qu’il exista, dans le royaume de Youeï, sous le nom de Fan-li ; dans celui de Thsi, sous le nom de Tchi-i-tseu ;, dans celui de Wou, ·sous le nom de Tha0—tchou-Icong. Ces faits ont été recueillis dans différents livres ; mais, comme ils ne sont point confirmés par les textes authentiques qui traitent des esprits et des immortels, on ne ne peut les regarder comme avérés. ’

y · Si La0—tseu, eût été un pur esprit du ciel, ajoute K0—hong, il était l, naturel qu’il parût dans chaque siècle, qu’il descendit d’un rang hog norable pour entrer dans une humble condition, qu’il quittàt la paix et la quiétude pour se soumettre at la fatigue, qu’il renonçât à la pu’reté pour s’exposer aux souillures du monde, qu’il laissat une mag’is> Q i’trature céleste pour accepter des fonctions humaines. ’ ’ É La science du Tao découle de l’existence du ciel et de la terre ; les saints qui possèdent le Tao n’ont fait défaut a aucune époque. C°est y · pourquoi, depuis Fo-hi.jusqu’aux trois familles impériales, on a vu, de siècle en siècle, des sages qui se sont illustrés par la science du M Tao. Qu’est-il besoin que tous ces personnages soient le même Laot tseu ? Tous ces récits ont été inventés par des disciples ignorants, épris E king de Gaubil, pag. lix à lxij.) Les trois derniers Hoang sont, suivant l’ouvrage in} titulé Sia0—hio-lean-tchou : F0-hi, Chin-nong et Huang-li, ou Fo-hi, Nin-wu et Chin."$’ "°¤9· ¤¤ F0—llî· Qhin-nvnget Trrïw-yong, ou Svuï-jin, Fo-hi et Chin-nong, etc, , Le mot Fu-sse veut dire docteur de la loi.

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