j- X)fII NOTICE HISTORIQUE SUI)1 LAO-TSEU. « peint pas comme un être surnaturel. C’est pourquoi il dit que Laoy, ~< tseu était un sage qui aimait à vivre dans la retraite. Cet honorable À ul historien (Sse-ma-tlzsien) s’est donné beaucoup de peine pour déï « couvrir la vérité. Mais lorsqu’on voit l’auteur de la glose intitulée Tching-i citer des faits fabuleux et extravagants pour commenter la vie de Lao-tseu, on peut dire de lui qu’il est comme ces insectes éphémères de l’été qui sont incapables de parler de la neige et des frimas. »
Sous la dynastie des Tsin, Ko-hong 1 compose, vers fan 350, ainsi que nous l’avons dit dans flntroduction, une légende fabuleuse sur Lao-tseu qui a servi de base à toutes celles que les Tao-sse ont données depuis sur le même sujet. Comme plusieurs des faits qu’elle renferme, et entre autres les voyages dans l°©ccident attri) bués à Lao-tseu, occupent une place importante dans les mémoires et notices publiés eu Europe sur ce philosophe, j’ai cru devoir tra-I duire cette légende et l’offrir au moins comme pièce à consulter. Elle commence l’Histoire des Dieux et des Immortels, composée en dix livres par K0—hong, qui se donne le surnom de Pao-pou-tseu. (Cf. Catalogue abrégé de la bibliothèque de l’empereur Khien-long, ou Sse-kou-thsiouen-chou-lsien-ming-mo-lo, liv. XIV, fol. 66.) On cite ’dans le même ouvrage une autre Histoire des Dieux et des Immor ; tels attribuée à Lieoahiang, qui vivait sous les Han. Mais, d’après le caractère du style, les bibliographes sont portés à soupçonner qu’elle É fut composée par un Ta0—sse pseudonyme, qui vivait sous les Tsin È ou les Song (de 255 à 501).
On possède à la Bibliothèque royale (dans le commentaire de qq L0—te-ming, intitulé King-tien-chi-i) la notice originale de Lieouhiang sur Lao-tsea, · elle ne dit rien de ses prétendus voyages dans l’©ccident. A
’ On trouve une notice historique sur Ko-hong dans les Annales des Tsin, q liv. LXXII, fol. 13 (Recueil des vingt-quatre historiens, tom. (Cf.Biographle universelle de la Chine, ou Sing-chi-tso-pou, liv. CXVI, fol. 6.) a
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