Page:Lao Tseu - Le Livre de la voie et de la vertu.djvu/220

Cette page n’a pas encore été corrigée


CHAPITRE XLIV.


Qu’est-ce qui nous touche de plus près, de notre gloire ou de notre personne ?

Qu’est-ce qui nous est le plus précieux, de notre personne ou de nos richesses ?

Quel est le plus grand malheur, de les acquérir ou de les perdre ?

C’est pourquoi celui qui a de grandes passions est nécessairement exposé à de grands sacrifices.

Celui qui cache un riche trésor éprouve nécessairement de grandes pertes.

Celui qui sait se suffire est à l’abri du déshonneur.

Celui qui sait s’arrêter ne périclite jamais.

Il pourra subsister longtemps.