les, c’est l’homme le plus compatissant qui remporte la victoire.
(1) E pense avec plusieurs commentateurs que les mots yeou-p’ing 有兵 désignent « un écrivain appartenant à l’école appelée P’ing-kia 兵家, à l’école militaire », c’est-à-dire la classe des auteurs qui ont écrit sur l’art militaire, et qui ont été, pour la plupart, des guerriers célèbres.
(2) Littéralement : « Je n’ose être l’hôte qui reçoit (en anglais : host), mais je suis l’hôte qui est reçu (en anglais :guest) ». Dans la société (chinoise) le premier donne l’exemple de monter, de descendre, de se lever, de s’asseoir, etc. le second se conforme à son exemple et l’imite ponctuellement.
E : Ici le mot tchou 主 (vulgo « maître de la maison, hôte qui reçoit ») désigne « celui qui commence l’attaque » ; le mot khe 客 (vulgo « l’hôte qui est reçu ») « celui qui répond à l’attaque de son ennemi. »
Suivant Lin-hi-i, tout ce chapitre a un sens figuré. Il est destiné à montrer quelle doit être la conduite humble et réservée des hommes qui pratiquent le Tao.
(3) E : Il s’avance difficilement et se retire aisément, c’est-à-dire avec empressement. Il ne provoque point l’ennemi, seulement il répond à son attaque ; et, quoiqu’il réponde à son attaque, il ne désire point en venir aux mains avec lui. Il aime mieux fuir au loin pour éviter l’ennemi que de le chercher pour lutter corps à corps.
(4) C’est-à-dire être comme si l’on n’avait pas, etc. E : L’expression 無行 (prononcez : wou-hang) veut dire « ne pas avoir de rang à suivre. Le mot jing 仍 signifie « aller trouver » (adire).
Sou-tseu-yeou ; Celui qui va en avant, a l’intention de combattre ;