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dans certaines épidémies, les femmes enceintes seraient respectées, tandis que dans d’autres elles seraient plus particulièrement atteintes. Rien de semblable n’a été signalé pour l’espèce bovine.

En résumé, les maladies aiguës sont plus souvent mortelles lorsqu’elles attaquent les vaches pleines que lorsqu’elles affectent d’autres animaux.

Les maladies chroniques ont peu d’influence sur la gestation. Celles qui sont héréditaires se transmettent presque toujours aux produits, ce qui n’empêche pas ceux-ci d’arriver à terme et d’être aussi bons que ceux venant des vaches saines.

La gestation modifie peu les maladies chroniques ; rarement elle les aggrave. Il en est même, telle que la phthisie, qu’elle paraît améliorer. On le remarque principalement pour les vaches épuisées à la suite d’une mauvaise hygiène et d’une lactation trop prolongée. Elles sont sensiblement améliorées par un nouveau vêlage. Il est bien évident que quoique la maladie ne soit plus aussi apparente, elle n’est pas guérie, qu’elle n’est que palliée, et qu’elle n’attend que le moment favorable pour faire une nouvelle apparition.

LANARÈS.