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La poulette blanche
Qui a pondu dans les branches ;

La poulette jaune
Qui a pondu dans les aulnes…

L’aînée, la petite Cécile, espiègle, et jolie à ravir, me demande sans cesse la chanson de Cécilia. Et chaque fois que je chante les Ah ! Ah ! du refrain elle avance ses petits pieds mignons et essaie des pas de danse. C’est une chose ravissante ! Aussi je ne sais combien de fois par jour je fredonne pour elle ces trois couplets :

Mon pèr’ n’avait fille que moi,
Mon pèr’ n’avait fille que moi.
Encor sur la mer il m’envoie,
Sautez, mignonne Cécilia !
Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Cécilia !

Encor sur la mer il m’envoie,
Encor sur la mer il m’envoie.
Le marinier qui m’y menait,
Sautez, mignonne Cécilia !
Ah ! Ah ! Ah !
Ah ! Ah ! Cécilia !