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La foi n’a-t-elle point d’aurore ?
Avant qu’à l’horizon l’astre des cieux ait lui,
Dans ces foyers des nuits qu’un jour lointain colore,
On croit le reconnaître à ces feux teints de lui ;
Mais lui-même, noyant les phares de ses plages
Dans des flots de splendeur et de sérénité,
Efface en avançant ses multiples images
Sous sa rayonnante unité !


Monceaux, décembre 1833.