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Du sein expirant d’une femme
Qui te montra le ciel du geste de l’adieu,
Une nuit de douleur déracine ton âme,
Et du lit nuptial jette ta vie à Dieu.
Comme un vase où l’enfant distrait se désaltère,
Frappé d’un coup trop fort laisse fuir sa liqueur,
Ton âme laisse fuir les eaux de notre terre,
Et la mort a fêlé ton cœur !