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Un soir de l’année 1840, je le vis arriver à Saint-Point ; il venait me faire ses adieux, il partait pour l’Italie. Je lui donnai Hospitalité familière d’un hôte qui réjouit toujours et qui n’embarrasse jamais la maison. Il coucha au dernier étage d’une haute tour dont la fenêtre ou plutôt la lucarne ouvre sur la val [texte manquant]

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[texte manquant] Son caractère était encore très au-dessus de son talent, c’est-à-dire que ce qui fait l’homme était en lui très-supérieur à ce qui fait l’artiste. Or, quand on approche de très-près, l’artiste disparaît et l’homme reste. Dans Aimé Martin, ce qui était vraiment grand, c’était la bonté.

Il était né quelque temps avant la Révolution, dans le petit village de Rilleux, sur les bords du Rhône, auprès de Lyon. Son père, propriétaire rural, d’une fortune aisée, lui