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COMMENTAIRE



J’ai conservé par hasard et j’ai retrouvé récemment, au fond d’une vieille malle pleine de papiers à demi rongés des rats dans le grenier de mon père, quelques vers au Rossignol, que je ne me souvenais pas d’avoir composés autrefois ; mais l’écriture à peine formée, le papier jaune et raboteux du collège attestent bien que ces vers furent un des premiers jeux de mon imagination. Je vous demande indulgence pour les rimes et pour les césures ; mais j’y découvre déjà le germe de la mélancolie, cet infini du cœur, qui, ne pouvant pas s’assouvir, s’attriste.