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FIOR D’ALIZA.

CCXXVI

Tout ainsi convenu, je me retirai de la cour ; les confréries de la Sainte-Mort, introduites par le bargello, ne tardèrent pas y entrer avec lui. Hyeronimo, après avoir écouté leurs exhortations au repentir et leurs offres de prières, leur répondit, avec reconnaissance, que le seul service qu’il eût à implorer d’eux, c’était la visite et les consolations du frère Hilario, qu’à lui il se confesserait, mais à aucun autre, et que s’ils voulaient son salut dans l’autre vie, c’était le seul moyen de le décider au repentir de ses fautes et à l’acceptation de son supplice.

Ils lui promirent d’envoyer un messager au monastère pour demander au supérieur de faire descendre le vieux camadule et de l’autoriser à demeurer dans un autre couvent de la ville, ou même dans la prison, jusqu’au jour de la mort du meurtrier des sbires.

CCXXVII

Le lendemain, avant le soleil levé, on frappa à la porte de la prison, c’était le frère Hilario ; le bargello l’introduis-