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ANTONIELLA

les derniers moments de la résistance ; on prêtait l’oreille le long des murs et des soupiraux : on n’entendait plus rien et l’on attendit.

CXII

On écouta et on attendit ainsi près d’un quart d’heure sans que personne se décidât à descendre, de peur de tomber aux premières marches sous le coup de carabine d’un des derniers brigands. Les officiers retenaient par signes leurs soldats et la foule, leurs fusils à l’épaule et en joue sur le vide, prêts à lâcher la détente, devant l’escalier du souterrain. Les chevaux abandonnés et